Incidents et anecdotes du département de sciences biologiques

Incidents et anecdotes du département de sciences biologiques

Lorsque nous avons demandé à France Gagnon et à Mélisa Doyen, techniciennes en laboratoire au département de sciences biologiques, si elles avaient vécu quelque anecdote mémorable à l’université, la même histoire leur est venue en tête.

« Il y a eu un été en 2015, explique France Gagnon, où une maman canne a décidé d’avoir ses bébés dans la cour intérieure, en-dessous d’une des passerelles du pavillon Marie-Victorin. Elle a eu onze oisillons. »

Il y a même eu le plombier qui est allé chercher une barboteuse à la garderie d’à côté pour leur faire un petit plan d’eau.

Mélisa Doyen, technicienne en laboratoire

Cette maman canne avait bien pensé au lieu où elle se posait. Car quel meilleur endroit pour pondre ses petits que la cour des biologistes ?

« Tout le monde s’est beaucoup préoccupé de la maman et de ses canetons. Pour les aider, on a travaillé avec d’autres personnes, notamment de la direction des immeubles », dit France Gagnon. « Il y a même eu le plombier qui est allé chercher une barboteuse à la garderie d’à côté pour leur faire un petit plan d’eau », ajoute Mélisa Doyen.

France Gagnon et une de ses collègues sont même allées chercher dans les bassins d’Outremont des algues pour nourrir les canetons. « On les a regardés grossir chaque semaine, on les a vus évoluer », dit Mélisa Doyen.

« À la fin, il restait huit oisillons. Lorsque la mère a quitté ses petits, on a appelé la protection de la faune, qui les a mis dans un marais sur l’île de Montréal : ils ont survécu », dit France Gagnon. « Aucun passant n’a nourri les canetons. Ils sont restés plutôt sauvages, car on essayait de ne pas les approcher inutilement », nous explique-t-elle.

Bref, ce fut un bel été pour les techniciennes et leurs collègues ! Ce fut aussi un événement dont on discuta beaucoup au département de biologie.

Il y a toujours quelqu’un qui, une fois par année, est pris dans le monte-charge, et qui crie : « aidez-moi ! », ou bien qui est obligé de grimper pour essayer d’en sortir.

Dan Nguyen, responsable à la formation professionnelle

L’anecdote qui vient en tête de Dan Nguyen, responsable à la formation professionnelle, concerne plutôt un légendaire monte-charge du département. « C’est l’appareil de l’université qui, selon moi, a connu le plus de réparations depuis les quinze dernières années, dit-il en riant. Il y a toujours quelqu’un qui, une fois par année, est pris dans le monte-charge, et qui crie : « aidez-moi ! », ou bien qui est obligé de grimper pour essayer d’en sortir. Ce sont probablement des problèmes qui ne nous manqueront pas au campus MIL… »

Pavillon Marie-Victorin en hiver. Source : Projet Rétroviseur

La doctorante Emmanuelle Chrétien, pour sa part, nous explique qu’au pavillon Marie-Victorin, les fenêtres sont très vieilles, et qu’il peut être difficile de bien les refermer. Une fois, en plein hiver, quelqu’un a ouvert une fenêtre pour aérer un local. Toutefois, elle n’a pas bien été refermée, et est restée ainsi ouverte pendant toute une fin de semaine. Le froid s’est installé pendant plusieurs jours au département de biologie. Depuis ce temps, la direction des immeubles vient dès le mois d’octobre condamner les fenêtres, pour éviter ce genre d’oubli pendant l’hiver.