La gestion : soutien de l’enseignement au département de physique

Gérer un département de physique, même avec beaucoup de soutien, n’est pas une mince tâche. Dans son calepin, Richard Leonelli, directeur du département, consigne les responsabilités qu’il devra assumer durant la journée.

J’essaie de suivre le vieil adage : il faut faire ce qui est important avant de faire ce qui est urgent, parce que si on ne fait que ce qui est urgent, on ne fait rien d’important !

Richard Leonelli, directeur du département de physique

Les rapports à préparer occupent une proportion importante de son temps. Mais les problèmes qui nécessitent le plus de temps sont ceux concernant les relations humaines.

Malgré les tâches de gestion, il dirige toujours son laboratoire de recherche et ses étudiant.es, en plus d’enseigner.

Les étudiant.es peuvent remettre leurs travaux dans ce type de casier. Source : Projet Rétroviseur

Les TGDE (techniciennes en gestion des dossiers étudiants) sont des personnes ressources pour les étudiant.es, et la manifestation la plus évidente de la gestion au quotidien de leur dossier. En plus de les aider avec les réservations de salles et les formulaires d’embauche, elles tentent aussi de régler les nombreux conflits d’horaires entre les différents cours.

Lors de la séance d’accueil, les étudiant.es comprennent rapidement qu’elles sont là pour les aider. La proximité qu’elles réussissent à instaurer avec les étudiant.es crée, selon elles, un sentiment d’appartenance. Comme leurs locaux sont situés près des lieux de passage des étudiant.es, ceux-ci les croisent régulièrement et échangent avec elles : ce rapport étroit sera peut-être difficile à exporter dans le nouveau campus. Leurs habitudes et traditions seront chamboulées.

On est un peu les mamans des étudiants : on veut qu’ils soient heureux, et on fait le maximum pour qu’ils arrivent à leurs fins.

Sophie Tremblay, technicienne en gestion des dossiers étudiants des cycles supérieurs

Le département est ouvert aux innovations étudiantes pouvant améliorer la gestion. Par exemple, Félix Goudreault et d’autres étudiant.es des cycles supérieurs ont mis au point un logiciel pouvant attribuer les charges d’auxiliariat d’enseignement selon les préférences des étudiant.es, et ce, bien plus rapidement que les attributions effectuées à la main. Le logiciel prend en compte les préférences et surtout, l’ancienneté des étudiant.es, afin d’être assurés que les charges sont pourvues selon les intérêts des étudiant.es, et non selon leur seule disponibilité.