Entre festivité et curiosité intellectuelle : une vie sociale aux multiples événements pour les physicien.nes

Entre festivité et curiosité intellectuelle : une vie sociale aux multiples événements pour les physicien.nes

Quels sont les moments marquants de la vie étudiante des physien.nes ? L’équipe Rétroviseur, ayant rencontré plusieurs d’entre eux et elles, n’a pas manqué de remarquer la vie sociale et intellectuelle qui anime le département.

Les initiations, d’abord, sont décidément des moments importants pour nous, explique Rosalie Shink, étudiante à la maîtrise. Elles sont organisées de façon à ce que nous rencontrions tout de suite les autres étudiant.es du département.

Le café étudiant La Planck évoque également pour l’étudiante une multitude de souvenirs, tels que ces soirées au baccalauréat où elle restait là pour travailler et discuter jusqu’à des heures avancées. « C’est un environnement très détendu. Tout le monde vit la même chose. Les étudiant.es s’entraident, selon leur niveau scolaire : c’est très optimal », dit Rosalie Shink.

La Planck, café étudiant de physique. Crédit : Projet Rétroviseur

Les conférences organisées tous les mois par l’Association étudiante et communément appelées Flash-bac scandent aussi la vie étudiante. La formule est simple, mais optimale : des étudiant.es aux cycles supérieurs viennent présenter leurs sujets de recherche aux étudiant.es du premier cycle sur les heures du dîner. Le cadre demeure libre et les sujets diversifiés : on peut aussi présenter dans le cadre des Flash-bac des communications traitant, par exemple, des stages en physique et des techniques pour les obtenir. Le département peut même aussi recevoir des invités de d’autres universités.

Étudiante au baccalauréat, Sandrine Trotechaud avoue trouver ces conférences très intéressantes. En tant que nouvelle venue au département, elle ne connaît pas toutes les « maisons » ou orientations en physique. En participant au Flash-bac, elle a découvert plusieurs domaines qui lui étaient inconnus. « Au début, lorsque l’on va écouter ces conférences, on ne comprend pas tout, forcément », avoue-t-elle. Sa collègue Myriam Prasow, au premier cycle elle aussi, renchérit en riant : « Disons qu’on ne comprend que 20 % ».

Le fait que les conférenciers soient surtout des étudiant.es aux cycles supérieurs offre aux membres du baccalauréat des exemples de parcours inspirants, sur lesquels ils peuvent se moduler. « On voit que ce sont des gens qui ont commencé comme nous et qui sont maintenant rendus au cycle supérieur. Ils nous expliquent comment ils sont arrivés là », dit Sandrine Trotechaud.

Il est enfin impossible de passer sous silence les fameuses soirées étudiantes qui se tiennent couramment à la Planck, dans un bar de Montréal ou encore à la cabane à sucre. Aux multiples thématiques, ces partys sont toujours attendus impatiemment par les étudiant.es.