La géographie : source d’une multitude de domaines de recherche
Pour Fiona Leclerc, étudiante au Département, il est certain que les gens qui choisissent de s’inscrire au département de géographie de l’Université de Montréal sont déjà passionnés. Le choix du programme ne peut pas être un hasard.
Être géographe, c’est d’abord l’être dans sa région !
Claude Marois, professeur au département
Toutefois, c’est un jeu de hasard qui a amené François Cavayas à accepter un poste de professeur au département. En effet, M. Cavayas est d’abord un ingénieur. Il a fait son baccalauréat à Athènes avant d’immigrer au Canada, où il a fait une maitrise et un doctorat. Il a fait ses études à l’Université Laval, a poursuivi son postdoctorat à l’Université d’Ottawa et a commencé à enseigner la télédétection à l’Université de Montréal en 1985. François Cavayas mentionne cependant que bien qu’il ne soit pas géographe de formation, il l’est dans l’âme.
C’est une autre histoire qui a amené Claude Marois à enseigner la géographie humaine à l’Université de Montréal, ce qui l’occupe depuis près de 41 ans. Il a d’abord fait un baccalauréat en pédagogie au campus de la montagne, qu’il a complété avec la géographie à l’Université du Québec à Montréal, puis à McGill et finalement à l’Université Laval. Il ne possède pas de spécialité parce que la géographie humaine est une discipline de contingence. Il aime étudier un sujet sous tous ses angles. Il pense que c’est important de bien connaitre les lieux qui nous entourent avant d’en explorer d’autres, car « être géographe, c’est d’abord l’être dans sa région ».
Une branche particulière de recherche s’est également développée en lien avec l’environnement. Julie Talbot, professeure au département, se concentre par exemple sur la biogéographie dans le contexte des changements environnementaux. Des programmes de deuxième cycle se sont même créés en lien avec les enjeux climatiques, comme le DESS en géographie et études environnementales.
Au département est récemment arrivée une vague de nouveaux professeur.es. Quand il y a des embauches de masse, il y a aussi des retraites de masse. Avec l’arrivée de ces nouveaux chercheur.ses, les domaines de recherche ont donc beaucoup changé au fil des années. Les sujets abordés dépendent effectivement de leurs compétences, de leurs travaux précédents et de leur domaine spécifique.
Source: Projet Rétroviseur
Source : Archives UdeM