Les laboratoires du Strathcona : multifonctionnels, mais datés

Les laboratoires du Strathcona : multifonctionnels, mais datés

Les laboratoires de recherche possèdent un grand avantage au département de géographie : ils regroupent les postes de travail, le bureau du professeur responsable et les lieux de rencontres. Cela permet une proximité entre les étudiant.es du même domaine et leur professeur.e associé.e. Les problèmes, les questions ou les défis sont directement pris en charge dans cette organisation.

C’est là une configuration qui sera regrettée au campus MIL. En effet, les bureaux des professeur.es seront situés au sixième étage du nouveau campus, tandis que les laboratoires seront au premier. Cela rendra les échanges moins directs et les contacts entre les étudiant.es et les professeur.es moins fréquents.

Toutefois, le nouveau campus permettra d’avoir des laboratoires humides et de faire des expérimentations beaucoup plus poussées à même les locaux de l’Université.

François Courchesne, professeur au département, nous présente son laboratoire. Il rassemble une panoplie d’outils et d’équipements. Certains sont même conservés simplement pour les pièces ! Tout ce qui sert encore sera déménagé au nouveau campus. On peut observer dans le mobilier du local le passé de l’immeuble : les tables sont très basses, ce qui reflète le passé d’école primaire du Strathcona.

Le laboratoire de François Courchesne

Au département de géographie, les laboratoires sont surtout utilisés à l’automne. En effet, les géographes ont cette chance unique de travailler sur le terrain. Pas seulement à Montréal, mais bien partout au Québec, au Canada et même dans le monde. Les locaux du campus sont donc utilisés quand les étudiant.es rapportent leurs échantillons des terrains.

Les relations avec d’autres pavillons et les projets de recherche communs ne font pas partie du quotidien des membres du département. Lorsqu’il y a des collaborations, elles se font surtout avec d’autres départements de science. Le campus MIL permettra peut-être de créer des liens sociaux et académiques plus solides entre les différents domaines scientifiques.

Source : Projet Rétroviseur