Les sujets de recherche qui animent le département de physique
Le département de physique compte plusieurs groupes de recherche. Les sujets d’étude y sont donc nombreux et variés. On y compte le groupe de recherche en matière condensée, puis en physique des plasmas, en astronomie et astrophysique, en physique des particules, en biophysique, en physique de la matière condensée, en physique médicale et, enfin, en physique des hautes énergies, explique le professeur honoraire Yves Lépine, ancien directeur du département.
Aux dires de M. Lépine, un important degré de sociabilité existe au sein des différents groupes de recherche. La relation étroite qu’entretient chaque équipe entraine toutefois la réduction des liens entre les différents membres du département de physique.
L’équipe Rétroviseur a pu entendre quelques chercheur.ses discuter de leurs sujets de recherche. Richard Leonelli, directeur du département, a ainsi vulgarisé son domaine d’expertise : « Moi, je suis spécialiste des matériaux, particulièrement des semi-conducteurs, que j’étudie par le biais de leur propriété optique. J’utilise la lumière comme sonde des matériaux pour en déduire les phénomènes dynamiques qui se produisent alors. Je me spécialise dans ce qui s’appelle la spectroscopie résolue en domaine temporel. J’utilise donc des lasers pulsés aux impulsions extra brèves pour exciter des matériaux. Avec des détecteurs ultra rapides, je suis ensuite la dynamique, la relaxation de l’énergie. » S’il étudie la physique fondamentale, il travaille tout de même avec des matériaux qui ont un intérêt technologique certain. « Par exemple, les matériaux aujourd’hui utilisés pour faire des diodes électroluminescentes (des nitrures), ce sont des types de matériaux aux propriétés fondamentales imparfaitement connues. Les gens savent comment les fabriquer, mais n’en connaissent pas nécessairement les fondements physiques », explique-t-il.
Loïc Albert, chercheur en astrophysique au département depuis huit ans, travaille pour sa part sur les exoplanètes, notamment sur le prochain télescope spatial James Webb, qui sera mis en orbite en 2020.