Les géographes de l’Université de Montréal : une communauté tricotée serrée
Le département de géographie est un monde à part entière à l’intérieur de la communauté de l’Université de Montréal. En effet, l’esprit de groupe est très présent, tellement que l’on pourrait se croire dans un petit village, et ce probablement parce que les étudiant.es et professeur.es occupent à eux seuls l’édifice Strathcona depuis près de quarante ans.
Cette situation transparait dans les relations qui existent entre les étudiant.es et les professeur.es. Fiona Leclerc, une étudiante au baccalauréat, explique que tout le monde se connait et que les étudiant.es n’ont pas à prendre rendez-vous pour poser des questions. Le professeur Claude Marois confirme que sa porte est toujours ouverte, et ce, même si les nombreux contacts sociaux peuvent ralentir le travail.
Le rapport entre professeur.e et étudiant.e peut même dépasser le stade purement scolaire. Il y a un mélange entre la vie sociale et professionnelle qui est alimenté par de multiples évènements départementaux. Ainsi, en dehors des conversations de couloirs, les deux groupes se côtoient lors de l’hebdomadaire café-brioche, lors des diners communautaires qui ont lieu toutes les six semaines ou à l’occasion des traditionnels barbecues qui se déroulent dans le stationnement derrière le bâtiment.
Pour Claude Marois, cette proximité permet d’être au diapason. Selon lui, cette situation permet aux étudiant.es de s’exprimer librement, autant des problèmes scolaires que des problèmes plus personnels. Cela contribue à créer une relation de confiance solide entre les membres de la communauté départementale.
Même si le déménagement prochain vers le campus MIL inquiète plusieurs membres du département qui ont peur de perdre cette cohésion, il est toujours possible d’espérer que cette cohabitation nouvelle permettra d’étendre ce sentiment à un nombre plus grand d’étudiant.es.
Source : Projet Rétroviseur