Incidents et anecdotes au département de géographie

Incidents et anecdotes au département de géographie

Au fil des années, le Strathcona a connu son lot d’intempéries diverses. Toutefois, aujourd’hui, la population estudiantine voit plutôt cela comme des anecdotes et des histoires à raconter

François Courchesne, ancien directeur et professeur titulaire du département, se remémore une inondation qui s’est déroulée dans les années 1990. Comme l’immeuble se situe au bas d’une pente, l’eau passait d’un côté à l’autre du bâtiment, elle entrait dans la partie haute pour sortir par la partie basse

Pour l’empêcher de pénétrer dans le bâtiment, Pierre Richard, professeur émérite du département, aurait essayé de bloquer la fente par laquelle l’eau rentrait avec une planche. Cela avait étonnamment fonctionné, mais quelqu’un était venu l’enlever et le flot avait repris dans les corridors

François Cavayas, professeur au Département, se rappelle aussi une inondation durant laquelle il y avait eu quelques pouces d’eau dans son bureau. Il l’avait su par une drôle de coïncidence. Il avait composé le numéro de son bureau par inadvertance et un gardien de sécurité avait répondu au téléphone. Surpris, il lui avait demandé ce qu’il faisait là et ce dernier lui avait répondu que tout l’étage était inondé.

M. Cavayas se rappelle aussi que jusqu’en 1995, le pavillon abritait un petit musée de taxidermie. La collection appartenait à des sœurs. Il y amenait ses enfants pour voir la faune du Québec. Maintenant, c’est la salle des archives et la collection s’est retrouvée dans une école de Longueuil.

Le Strathcona a aussi connu son lot de secrets de polichinelle.

Par exemple, autrefois, le département hébergeait une famille qui s’occupait de la surveillance du pavillon. L’appartement se situait entre le deuxième et le troisième étage. Il y avait une petite porte secrète qui amenait directement au deuxième étage.

Julien Arsenault, étudiant au département, se remémore la dernière famille qui y logeait. Il se rappelle qu’il y avait un petit garçon et que, le soir, si on restait assez tard pour travailler, on l’entendait courir dans le corridor pour dépenser son énergie ! Il empruntait l’escalier secret et rentrait par la fenêtre.

Ce n’est pas la seule fois où il y a eu des enfants au pavillon de géographie. En effet, François Courchesne se rappelle qu’au début des années 2000, la garderie de l’Université de Montréal a dû s’installer au quatrième étage du pavillon. C’était un drôle de mélange !

Momentanément, il y a eu une cohabitation du milieu universitaire et du milieu de la petite enfance. On y retrouvait des salles de bain adaptées, des salles de jeux et même un carré de sable dans le stationnement.

Un autre secret bien gardé du Strathcona : les multiples entrées improvisées. Comme le pavillon est loin du campus principal, lorsqu’on veut travailler le soir ou la fin de semaine et qu’on appelle la sécurité pour se faire ouvrir, ça peut prendre beaucoup de temps. Les étudiant.es et les professeur.es trouvent donc des moyens inventifs pour pénétrer dans l’immeuble.

Source : Projet Rétroviseur