Le pavillon de géographie : un espace qui sera regretté, mais qui avait besoin de nouveau

Le pavillon de géographie : un espace qui sera regretté, mais qui avait besoin de nouveau

Beaucoup de choses manqueront à la population du département de géographie. Avec le temps, ses occupant.es se sont approprié l’espace et en ont fait un lieu très convivial. Julie Talbot, professeure de géographie physique depuis 2012, en témoigne : « L’organisation des locaux et la proximité que ça nous apporte avec nos étudiants, c’est assurément quelque chose qui va nous manquer. »

Étudiant.es et professeur.es réuni.es à l’occasion d’un Café-Brioche

C’est aussi le sentiment d’appartenance dont s’ennuieront tous les acteurs et actrices du Strathcona. Une cohésion s’est établie entre les professeur.es, les chargé.es de cours, les étudiant.es et même le personnel administratif et de soutien. Tout le monde se sent très proche.

C’est pour cette raison que plusieurs appréhendent le déménagement au campus MIL. Ce département seul dans son pavillon se retrouvera auprès de plusieurs autres départements dans un grand bâtiment. On craint de se perdre dans la foule et que le sentiment de communauté qui règne au Strathcona ne se retrouve pas dans le nouvel immeuble.

L’organisation des locaux et la proximité que ça nous apporte avec nos étudiants, c’est assurément quelque chose qui va nous manquer.

Julie Talbot, professeure de géographie physique

Le sentiment général est qu’on s’ennuiera de l’espace qu’on s’est complètement approprié au 520, chemin de la Côte-Sainte-Catherine. François Courchesne, ancien directeur et professeur titulaire du département, est certain qu’avec le temps, on saura faire du MIL un espace tout aussi personnel et à l’image de ses occupant.es.

Bureau de Claude Marois, professeur au département depuis 41 ans

On regrettera tout de même beaucoup l’espace qu’il y avait au Strathcona. François Cavayas, professeur au département de géographie, nous explique que les professeur.es auront droit à un classeur et à une bibliothèque dans le nouveau pavillon. Ils devront donc se débarrasser de leur mobilier, mais aussi choisir le matériel qu’ils amèneront. Certain.es professeur.es ont accumulé jusqu’à six bibliothèques dans leur bureau.

Les étudiant.es se demandent aussi s’ils perdront les bons côtés du Strathcona, comme les jardins communautaires qu’ils ont créés à l’avant et à l’arrière de l’immeuble du 520, chemin de la Côte-Sainte-Catherine. On espère pouvoir redonner vie à ce genre de projets et mettre un peu de soi dans le campus tout neuf où on déménagera.

Source : Projet Rétroviseur