L’importante tradition associative en sciences biologiques

L’association étudiante de biologie de l’université de Montréal, l’AEBUM, regroupe tous les étudiant.es du premier cycle en sciences biologiques. Elle compte environ 500 membres, ce qui en fait une association de taille sur le campus. Son but est de créer un milieu de vie enrichissant pour que ses membres puissent s’épanouir académiquement. Fondée il y a plus de quarante ans, l’association représente les valeurs des étudiant.es en biologie, notamment en organisant des événements à caractère environnemental. Son conseil exécutif, en plus d’animer de nombreux comités, se réunit quelques fois par mois et assure une présence étudiante aux assemblées départementales.

L’AECBUM organise un symposium annuel. Source : Projet Rétroviseur

L’association diffuse également le journal étudiant ARN messager. Même si le département a été établi il y a de nombreuses années au pavillon Marie-Victorin, ses étudiant.es sont tout de même souvent dispersés en raison d’un grand nombre de cours partagés avec d’autres programmes tels que médecine. Auparavant, la mission du journal était de transmettre des messages d’ordre général aux étudiant.es répartis entre les différents pavillons. Aujourd’hui, l’ARN messager diffuse plutôt des résultats de recherche et des articles de vulgarisation scientifique. L’association a trouvé d’autres moyens d’informer ses membres des divers événements et instances, notamment à l’aide des médias sociaux.

Les étudiants se réunissent dans leur café étudiant, ici pour assister à une projection de documentaire. Source : Projet Rétroviseur

L’AEBUM participe également à un comité diversité. Ce comité, fondé à la base pour organiser des midis-conférences portant sur la place de la diversité dans les sciences, est aujourd’hui devenu un comité à part entière au département, réunissant professeur.es et étudiant.es de tous les cycles. Ses membres, respectant une parité hommes-femmes, se réunissent dans le local étudiant ou dans le local des étudiant.es chercheur.ses, prolongeant sa mission d’information et de discussion. Ses combats ont notamment porté sur la rémunération de chercheuses en congé de maternité.

Les étudiant.es chercheur.ses des cycles supérieurs sont quant à eux représentés par l’AECBUM. Sa mission est d’améliorer l’expérience étudiante de ses membres en organisant des activités sociales, mais aussi en faisant le pont avec le département en ce qui concerne les questions académiques et le comité diversité. Emmanuelle Chrétien, étudiante membre du comité exécutif, occupe le poste de déléguée à l’interne. Chargée de faire le lien entre l’association et ses membres, elle rédige aussi un message hebdomadaire regroupant les informations importantes à transmettre aux membres et participe au comité de l’infolettre du département. L’association organise aussi un symposium annuel au département, organisé par six personnes. L’AECBUM dispose d’un petit local de réunion qui, avec le temps, s’est aussi doté d’une vocation de lieu de détente. Canapés, jeux vidéos et jeux de société agrémentent le quotidien des étudiant.es chercheur.ses.

Le local de réunion de l’AECBUM. Source : Projet Rétroviseur

Les membres de ces associations espèrent ne pas être oubliés par la FAÉCUM lors du déménagement, alors qu’elles s’éloigneront des principaux points de service. Les associations scientifiques réunies dans le Campus MIL souhaitent transplanter des événements et des services étudiants dans leur nouveau milieu de vie.